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Titre L'honneur est satisfait

Année de publication 1858

Genre Théâtre

Collaborateur(s) -

Epoque du récit contemporaine

Résumé Sir Edward, un jeune Anglais, poursuit de ses assiduités Edmée de Valgenceuse, qui le fuit depuis Ostende. De villégiature en villégiature, les voici parvenus à l'hôtel d'Angleterre, à Strasbourg. Edmée loue toutes les chambres, mais Edward s'installe dans le couloir. Edmée fait passer Rigaudy, le voisin de palier, pour son mari, mais le subterfuge tourne court. Survient le frère de la belle, Arthur, lieutenant au 7ème chasseurs. Un duel est annoncé, la farce pourrait tourner au drame; mais l'amour triomphe, et l'honneur est satisfait.

Analyse Dernière comédie en un acte signée Dumas, cette pièce, créée au Gymnase-Dramatique le 19 juin 1858 passe pour avoir été adaptée de l'allemand, mais ni Glinel ni Lecomte n'indiquent de sources précises, et Douglas Munro réfute cette hypothèse. Ultime recours au vaudeville également, dans l'esprit des autres pièces données à l'époque par l'auteur au Gymnase-Dramatique comme à la Comédie-Française, Le cachemire vert et Romulus.

Mais ici, le chassé-croisé boulevardier l'emporte sur le marivaudage. Le décor représente le palier du premier étage de l'hôtel, les portes s'ouvrent et se ferment, le personnel se démène (le train de Paris part à 7 heures), descendant des valises ou amenant des brocs d'eau chaude ou froide. La situation comique d'Edward louant le couloir d'un hôtel dont toutes les chambres ont été réservées n'est pas exploitée, pas plus que le quiproquo qu'aurait pu engendrer le baiser échangé par Edmée et le sieur Rigaudy qu'elle fait passer pour son mari.

Tout va très vite, c'est une des pièces les plus courtes de Dumas, et une des plus découpées également (35 scènes). Ce n'est pas la plus réussie. Une commande à honorer, sans doute...

François Rahier

© Société des Amis d'Alexandre Dumas
1998-2010
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