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Titre Un courtisan

Année de publication 1856

Genre Roman

Collaborateur(s) Victor Perceval

Epoque du récit environ 1609

Résumé Cédant aux instances de l'inquisition, le roi d'Espagne Philippe III se résout à chasser de son pays tout le peuple maure. Le duc de Lerme, véritable maître du gouvernement, s'en occupe, aidé par Rodrigues Calderon, un parvenu d'origine incertaine, qui par son zèle s'attire la sympathie du roi et celle de son fils dont il devient le confident et compagnon de débauche.

Un jour, don Martin Fonseca, un jeune militaire de haute famille, demande à Calderon d'intercéder pour lui auprès du duc de Lerme. Celui-ci refuse en effet de le laisser épouser la jeune fille qu'il aime, Margarita, une artiste qui s'est réfugiée dans un couvent.

Devant sa position actuelle au fait d'avoir été le précepteur de ce jeune homme, Calderon lui promet de l'aider avant de se retrouver en face d'un cas de conscience. En effet, l'infant d'Espagne est lui aussi amoureux de la jeune fille et exige son aide! La mort dans l'âme, face aux pressions de l'inquisition, du roi et du duc de Lerme, Calderon se résout à aller dans le sens de son intérêt. Il complote donc un enlèvement avec Fonseca qu'il neutralise ensuite, pour laisser le champ libre au prince.

Mais don Martin Fonseca ayant compris la traîtrise, arrive à temps pour déjouer le complot. Seulement, lorsque fou de rage, il tire l'épée contre Calderon, Margarita s'interpose et meurt pour avoir voulu protéger celui en qui elle avait reconnu son père.

La tournure des événements mécontente fortement le prince qui enlève son soutien à Calderon. Lorsque celui-ci revient à la cour après avoir surmonté son chagrin, l'inquisition s'empare de lui...

Analyse Un courtisan, qui porte le sous-titre «imité de l'anglais», est un court roman qui se trouve à la suite de Un cadet de famille dans l'édition Michel Lévy. Comme Un cadet de famille, Le prince des voleurs ou encore Ivanhoé, ce roman fait partie des récits «publiés sous le nom d'Alexandre Dumas». Mais il s'agit en fait d'une production de Victor Perceval (c'est à dire Marie de Fernand, une maîtresse de Dumas).

Ce texte très rapide va à l'essentiel. On a même l'impression qu'il s'agit en fait d'une simple trame et l'on se prend à rêver de ce que Dumas aurait pu en faire en développant l'intrigue...

Quant à la mention «imité de l'anglais» accolée au titre, peut-être a-t-elle été mise pour ne pas dépareiller du statut de spécialiste de traduction de romans en langue anglaise qu'avait Victor Perceval, mais rien n'est moins sûr...

Nicole Vougny
© Société des Amis d'Alexandre Dumas
1998-2010
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