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Chapitre IV
L'auberge du bonhomme Tropique

La Hollande est la patrie des chemins de fer. De la Haye à Amsterdam, les ingénieurs hollandais n'ont pas eu un ravin à combler, pas une taupinière à fendre.
Au reste, le pays est toujours le même : une vaste prairie toute coupée de cours d'eaux, des bouquets de bois du vert le plus frais, des moutons ensevelis dans leur laine, des vaches avec des paletots.
Rien n'est plus scrupuleusement vrai que les paysages des maîtres hollandais. Quand on a vu Hobbema et Paul Potter, on a vu la Hollande.
Quand on a vu Teniers et Terburg, on a vu les Hollandais.
Et cependant que ceux qui n'ont pas été en Hollande y aillent. Même après Hobbema et Paul Potter, la Hollande est belle à voir ; même après Teniers et Terburg, les Hollandais sont bons à connaître.
En deux heures, nous fûmes à Amsterdam.
Un quart d'heure après, nous montions le perron d'une charmante maison située sur le Keisergratz. et, signalés par le domestique qui nous attendait, nous voyions accourir au-devant de nous madame Wittering, messieurs Wittering, Jacobson et Gudin.
Madame Wittering était bien toujours la charmante femme que j'avais déjà eu l'honneur de voir trois fois, belle, modeste, rougissant comme une enfant, gracieux mélange de la Parisienne et de l'Anglaise.
Sa soeur, madame Jacobson, était à Londres.
Ce fut pendant cinq minutes un cliquetis d'embrassades et une gymnastique de poignées de mains.
Gudin était là, je l'ai dit, arrivant d'Ecosse.
La table était mise.
Je viens de parler avec mes habitudes françaises, en disant « la table était mise ».
En Hollande, la table est toujours mise : c'est là que la maison est hospitalière dans toute l'acception du mot.
Chacun de nous avait sa chambre toute préparée dans cette charmante maison, qui tenait à la fois du château et du chalet.
C'était plaisir de voir ces vitres transparentes, ces boutons de portes reluisants, ces tapis dans les salles, dans les corridors, dans les escaliers ; ces domestiques qu'on ne voit jamais et qu'on devine toujours, occupés de propreté, d'élégance et de bien-être.
Tout en nous conduisant à la table, madame Wittering nous rappela que le roi faisait son entrée à trois heures, et que nous avions, chez une de ses amies, une fenêtre pour assister à cette entrée.
Nous mîmes les morceaux doubles, et, à trois heures moins un quart, nous nous acheminâmes vers la maison où nous étions attendus.
Nous étions arrivés au 11 mai. Il y avait sept jours que j'avais vu à Paris la fête du 4 mai. A sept jours de date et à cent cinquante lieues de distance, je voyais une seconde fête qui, au premier aspect, semblait une continuation de la première. A Amsterdam comme à Paris, à Paris comme à Amsterdam, nous passions sous une voûte de drapeaux tricolores, au milieu des cris de la population. Seulement les drapeaux français portent les trois couleurs en pal, les drapeaux hollandais portent les trois couleurs en fasce ; seulement à Paris on criait : A bas la royauté ! et à Amsterdam : Vive le roi !
Nous fûmes présentés à nos hôtes d'un instant. C'était un nouvel échantillon d'une maison hollandaise : elle était un peu plus grande que celle de Wittering, était située, comme la sienne, entre un canal et un jardin, la façade sur le canal, le derrière sur le jardin.
Le plafond était orné de belles peintures.
Je m'attendais à rencontrer à chaque pas en Hollande les meubles de laque, les vases de porcelaine, la Chine et le Japon entassés dans les salles à manger et dans les salons ; mais les Hollandais sont comme ces propriétaires dédaigneux qui n'estiment pas ce qu'ils ont. Je vis force étagères françaises, quelques figurines de Saxe, mais peu de paravents, peu de potiches, peu de chinoiseries.
A trois heures un quart, nous entendîmes un grand bruit qui nous fit courir aux fenêtres. C'était le commencement du cortège. Nous vîmes déboucher d'abord la musique, puis la cavalerie, puis du peuple et des voitures mêlés ensemble, puis enfin une garde nationale à cheval, vêtue en habits bourgeois, sans autre arme qu'une cravache, sans autre distinction qu'un grand cordon de velours cramoisi.
Le tout était précédé de deux ou trois cents ouvriers et gamins qui jetaient leurs casquettes en l'air et chantaient l'hymne national de la Hollande.
Seulement, il y a cela de remarquable, que l'hymne national des Hollandais, c'est-à-dire du peuple le plus républicain de la terre, est un hymne monarchique.
Pendant que je rêvais à toutes les entrées royales que j'avais déjà vues dans ma vie, le cortège défilait, et le roi venait à nous au milieu d'une douzaine d'officiers généraux ou de grands officiers de son palais.
C'était un homme de trente à trente-deux ans, blond, avec des yeux bleus auxquels il sait donner tour à tour une grande expression de douceur et de fermeté, et une barbe qui lui couvre le bas du visage.
L'ensemble de la physionomie était sympathique, les saluts étaient affables et reconnaissants.
Je m'inclinai à son passage, et lui, se retournant, me salua particulièrement de l'oeil et de la main.
Je ne pouvais croire que ce double salut s'adressât à moi ; aussi me retournai-je pour savoir qui venait de recevoir cet honneur royal.
Jacobson comprit mon mouvement.
- Non, non, me dit-il, c'est bien vous que le roi a salué.
- Moi que le roi a salué ? Impossible, il ne me connaît pas.
- Voilà justement pourquoi il vous a reconnu. Il sait toutes nos figures par coeur. Il a vu une figure étrangère, il a dit : C'est mon poète.
Ce qu'il y a de curieux, c'est que c'était vrai, et que le lendemain le roi me le dit lui-même.
Le roi était à cheval, et portait l'habit d'amiral.
Une grande voiture dorée venait ensuite ; elle était traînée par huit chevaux blancs, tenus chacun à la bride par un valet en livrée. Aux deux côtés de la voiture, en équilibre sur des marchepieds, on reconnaissait les pages à leur uniforme rouge et or.
Une femme de vingt-cinq à vingt-six ans, deux enfants de six à huit ans, étaient dans la voiture et saluaient.
Les enfants, sans songer à rien, la femme en songeant trop peut-être.
Cette femme et ces deux enfants, c'étaient la reine, le prince d'Orange et le prince Maurice.
Il est impossible de voir une figure plus gracieuse et plus mélancolique à la fois que celle de la reine : c'est la femme dans toute sa grâce, la princesse dans toute sa majesté.
J'ai eu l'honneur d'être reçu trois fois par elle pendant les deux jours que je suis resté à Amsterdam ; pas un mot de ce qu'elle m'a dit, je ne l'ai oublié.
Que son peuple lui soit bon et fidèle, et que Dieu ne change jamais sa mélancolie en douleur !
Le cortège passa, s'éloigna et disparut. Vision étrange, dans cette époque où les rois semblent marqués du tau fatal !
Hélas ! qui a eu raison d'eux ou des peuples ?
La voilà cette grande énigme à laquelle ont été sacrifiés Charles Ier et Louis XVI.
La restauration de 1660 a donné tort au peuple.
La révolution de 1848 a donné tort aux rois.
L'avenir décidera. Seulement, je parierais pour les peuples.
Le cortège passé, disparu, je n'avais plus affaire à Amsterdam que le lendemain à onze heures. Je demandai donc congé à mes hôtes, en les priant de me donner des renseignements sur la façon dont je pouvais me rendre à Monnikendam.
Cette fantaisie leur parut étrange. Que pouvais-je avoir à faire à Monnikendam ?
Je me gardai bien de leur dire que j'étais à la recherche d'une femme marine.
J'insistai seulement pour aller à Monnikendam.
On me donna pour m'accompagner le frère de Witterin.
Alexandre se sépara de moi, il voulait aller à Brock.
Biard demeura attaché à ma fortune, et déclara qu'il m'accompagnerait à Monnikendam.
Biard, je le crois, était un peu honteux d'avoir été au cap Nord, d'avoir, de l'extrémité la plus avancée de l'Europe, vu deux mers, et, dans ces deux mers, de n'avoir pas rencontré une seule femme marine.
Il comptait sur mon étoile, à défaut de la sienne.
Arrivé sur le port, je me mis, ou plutôt je priai mon guide de se mettre à la recherche du père Olifus.
La recherche fut longtemps infructueuse ; la barque était bien là, mais le patron n'y était pas.
Enfin on le découvrit dans une espèce d'affreuse taverne où il avait des habitudes. On le prévint qu'un voyageur qui partait pour Monnikendam ne voulait partir qu'avec lui.
Cette préférence le flatta ; il consentit à quitter son grog, et s'avança tout souriant vers moi.
- Voilà le père Olifus, me dit l'homme qui, sur la prière de Wittering, avait bien voulu se mettre à sa recherche.
Je donnai un florin à mon dénicheur d'homme.
Le père Olifus aperçut le florin, et, voyant le prix que je l'estimais, devint plus aimable que jamais.
Pendant ce temps, je l'examinais avec une curiosité proportionnée à son importance.
Biard le croquait.
C'était, comme on me l'avait dit, un vieux loup de mer de soixante à soixante-quatre ans, ayant plus du phoque que de l'homme. Cheveux blancs et barbe blanche, tous deux longs d'un pouce ; cheveux et barbe raides comme les poils d'un écouvillon ; yeux ronds, d'un bleu faïence, à prunelles humides ; bouche fendue jusqu'aux oreilles, laissant percer deux dents jaunes, plantées de haut en bas comme des dents de morse ; teint acajou.
Il était vêtu d'un large pantalon, qui autrefois avait été bleu, et d'une espèce de paletot à capuchon, sur les coutures duquel on pouvait distinguer encore quelques ornements qui assignaient à ce paletot une origine espagnole ou napolitaine.
Une de ses joues était gonflée par une énorme chique comme une fluxion.
De temps en temps, un jet de salive noire s'élançait de sa bouche avec ce sifflement tout particulier aux chiqueurs.
- Ah ! vous êtes Français, me dit-il.
- D'où le savez-vous ?
- Bon ! ça ne serait pas la peine d'avoir vu les quatre parties du monde, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique, si on ne reconnaissait pas un homme du premier coup. Français, Français, Français !
Et il se mit à chanter.

          Mourir pour la patrie...

Je l'arrêtai court.
- Ah ! pas cela, père Olifus, hein ! autre chose.
- Pourquoi cela ?
- Parce que je connais ce refrain-là.
- Bon, comme vous voudrez. Vous désirez donc aller à Monnikendam ?
- Oui.
- Et vous tenez à ce que ce soit le père Olifus qui vous y mène, vous, pas bête ?
- Oui.
- Eh bien ! on va vous y mener, et sans faire de prix encore...
- Et pourquoi sans faire de prix ?
- Parce qu'on a des yeux, et qu'on a vu, ça suffit ; y couchez-vous à Monnikendam ?
- Oui.
- En bien ! je vous recommande l'auberge du Bonhomme Tropique.
- C'est justement là où je vais.
- Elle est tenue par ma fille Marguerite.
- Je sais cela.
- Ah ! fit le père Olifus ; ah ! vous savez cela. Bon !
Et il eut l'air de réfléchir.
- Eh bien ! Si nous partions, père Olifus ?
- Oui, oui, partons. Puis, se retournant de mon côté : Je sais pourquoi vous venez, vous.
- Vous le savez ?
- Je le sais ; vous êtes un savant, et vous voulez me faire parler.
- Est-ce que ca vous fait de la peine de parler, père Olifus, quand on arrose le commencement de la conversation avec du tafia, le milieu avec du rhum, et la fin avec du rack ?
- Tiens ! vous connaissez la gradation ?
- Oh ! ma foi ! non ; c'est par hasard.
- Eh bien ! on parlera, mais pas devant les enfants, entendez-vous ?
- Et où sont-ils, les enfants ?
- Vous allez les voir.
Il se tourna vers trois directions différentes, et siffla.
Le sifflement du père Olifus ressemblait fort au cri d'une locomotive.
A ce sifflement, je vis venir dans des directions différentes cinq grands garçons qui s'acheminaient vers un centre commun.
Ce centre commun, c'était Biard, le père Olifus et moi.
- 0a, Joachim ! çà, Thomas ! çà, Philippe ! ça Simon et Jude ! cria-t-il en hollandais. dépêchons-nous un peu.
Voilà de la pratique pour nous et pour votre soeur Marguerite.
Au nom de Marguerite, et à la façon dont le père Olifus parlait aux cinq grands gaillards qui s'avançaient vers nous, je compris à peu près ce qu'il venait de dire.
- Ah ça, père Olifus, est-ce que c'est là un échantillon de cette belle famille dont on m'a parlé ?
- A la Haye, n'est-ce pas, au musée ? Il faudra que je lui fasse une remise, à ce vieux coquin-là. Oui, ce sont mes cinq fils.
- Alors vous avez cinq fils et une fille ?
- Une fille et cinq fils, dont deux jumeaux, tout autant, Simon et Jude ; le plus vieux a vingt-cinq ans.
- Et tous de la même mère ? demandai-je avec une certaine hésitation.
Olifus me regarda.
- De la même mère, oui ; de ce côté-là, c'est sûr. Je n'en dirais pas autant du côté du... Mais, chut ! voilà les enfants ; pas un mot devant eux.
Les enfants passèrent devant moi en me saluant et en regardant avec défiance leur père ; il leur avait semblé sans doute que le bonhomme avait déjà bavardé.
- Allons, allons, les enfants, à la barque ! dit le père Olifus, et montrons à monsieur que nous ne serions pas déplacés sur un bâtiment de quatre-vingts.
Trois des jeunes gens descendirent assez vivement dans la barque, tandis que les deux autres tiraient la chaîne pour la rapprocher du bord.
Nous sautâmes sur l'arrière, où le père Olifus descendit assez légèrement encore. Puis enfin les deux derniers fils, Simon et Jude, nous suivirent, et équipage et passagers se trouvèrent au complet. Il me parut que Simon et Jude ne se quittaient jamais, car ils s'occupaient à relever le petit mat qui était couché au fond de la barque, tandis que le père s'asseyait au gouvernail, que Joachim détachait la chaîne et que Philippe et Thomas, armés chacun d'un aviron, manoeuvraient au milieu des milliers de barques et de bâtiments qui encombrent le port.
Une fois débarrassés des obstacles, nous pûmes hisser la voile. Le vent était bon : nous avançâmes rapidement. Au bout de dix minutes, nous avions doublé le petit cap qui nous interceptait la vue, et nous voguions en plein ­uydersée.
Au bout d'une demi-heure, nous passâmes entre Tidam et l'île de Marken.
Olifus me toucha du bout du doigt.
- Regardez bien ces grands roseaux-là, dit-il.
- Sur le bord de l'île ? demandai-je.
- Oui.
- Eh bien ! je les regarde.
- C'est là que je l'ai trouvée.
- Qui ?
- Chut !
En effet, Joachim avait vu le mouvement, s'était retourné de notre côté, et avait, en haussant assez irrespectueusement les épaules, lancé un regard de reproche à son père.
- Eh bien ! quoi, les enfants ? dit celui-ci ; rien.
Tout rentra dans le silence.
Au bout de cinq minutes, nous étions dans le petit golfe, et nous commencions à distinguer le village qui s'élevait à notre gauche.
Les jeunes gens avaient plusieurs fois jeté les yeux du côté du midi, et, quoique leurs regards ne fussent pas inquiets, ils étaient occupés.
- Qu'ont donc vos enfants ? demandai-je ; ils ont l'air d'attendre quelque chose.
- Oui, ils attendent quelque chose qu'ils aimeraient autant ne pas voir venir.
- Et qu'attendent-ils ?
- Le vent...
- Le vent ?
- Oui, le vent, le vent du midi et ce soir il faudra probablement veiller aux digues. Tant mieux pour nous.
- Pourquoi tant mieux pour nous ?
- Oui, nous serons tranquilles et nous pourrons causer.
- Cela ne vous contrarie donc pas de parler de...
- Moi, au contraire, ça me soulage le coeur. Mais c'est comme s'ils s'étaient donné le mot pour prendre le parti de cette carogne de la Buchold. Bon, voilà que j'ai laissé échapper le mot, et qu'ils l'ont entendu. Regardez les yeux que me font Simon et Jude. Ce sont pourtant les plus jeunes, ils n'ont pas vingt ans. Eh bien ! ils sont déjà comme les autres.
- Qu'est-ce que la Buchold ?
Les jeunes gens se retournèrent en fronçant le sourcil.
- Bien ! voilà que vous répétez le mot. Vous allez vous faire bien venir, vous.
En effet, nos cinq matelots paraissaient être d'assez mauvaise humeur.
Je me tus.
Nous approchions du petit village, qui, à mesure que nous avancions, semblait sortir de l'eau.
- Ne faites semblant de rien, me dit le père Olifus, et regardez à votre gauche.
Je vis un cimetière.
Il cligna de l'oeil d'un air triomphant.
- C'est là qu'elle est dit-il.
Je compris, et cette fois je me contentai de répondre par un petit hochement de tête.
Mais notre dialogue, quoique à moitié muet, n'avait point échappé à Thomas, qui, en opposition sans doute avec le sentiment de satisfaction que paraissait éprouver son père, poussa un soupir et fit le signe de la croix.
- Tiens, vos enfants sont catholiques ? lui demandai-je.
- Oh mon Dieu oui ! ne m'en parlez pas, ils ne savent qu'imaginer pour me faire enrager, ces gaillards ; au reste, j'ai tort de leur en vouloir : ce n'est pas leur faute, mais celle de leur mère.
- Ah ! leur mère était...
- Le jour où je l'ai trouvée, je l'ai laissée traîner un instant. Crac, pendant ce temps-là le curé l'a baptisée.
- Mon père ! dit Philippe, qui était le plus près de nous en se retournant.
- Bon ! dit-il, on parle de saint Jean, qui a baptisé Notre-Seigneur dans le Jourdain, et pas d'autre chose.
En même temps, se levant, il fit avec son bonnet un signe de salut.
- Eh ! Marguerite !... eh !... cria-t-il à une belle fille de dix-neuf à vingt ans, debout sur le seuil de sa porte, prépare ta plus belle chambre, et fais un bon souper : Je ramène de la pratique.
- Allez devant, et attendez-moi dans votre chambre. Pendant qu'ils seront aux digues, je monterai chez vous et, tout en fumant une pipe et en buvant un verre de tafia, je vous conterai la chose.
Je lui fis un signe d'assentiment, auquel il répondit par un coup d'oeil narquois ; et ayant mis pied à terre avec l'aide de Simon et de Jude, nous nous avançâmes vers l'auberge du Bonhomme Tropique, sur le seuil de laquelle, le sourire aux lèvres, nous attendait notre belle hôtesse.

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© Société des Amis d'Alexandre Dumas
1998-2010
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